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En avant tambours battants, souffles de cornemuses et de cors dans le hall du château d’Avalon, en pleines Cornouailles. Guy Ritchie le fameux réalisateur anglais a comme à son habitude, mélangé les genres pour nous plonger dans une nouvelle version de l’histoire de l’épée légendaire Excalibur et son tout aussi célèbre manipulateur : le roi Arthur, fils d’Uther Pendragon sous les traits de Charlie Hunnam (cousin éloigné de Chris Hemsworth aka Thor).

Guy Ritchie a indéniablement une qualité esthétique mais aussi une proportion à amalgamer les styles pour nous sortir un film. L’essence même de la culture pop, comme les anglais sont passés maitres.

Sur des musiques de Daniel Pemberton, Guy Ritchie situe l’histoire dans les heures sombres de Bretagne à la fin de l’ère romaine. Vortigern devient ici le frère de Pendragon et sorcier shakespearien adpete de Sauron. Arthur orphelin, par les manigances de son oncle deviendra le caïd d’une bande de racailles sur les quais de Londinium, Merlin ne déniera pas apparaître pour sauver le monde de l’Apocalyspe, ici c’est une mage qui officie, peut être Morgane ?

Excalibur l’héroïne du film est alors une arme au même titre que la baguette de Voldemort, le bâton de Gandalf ou l’anneau de Sauron. Même les soldats de l’usurpateur, les culottes noires ( il n’a pas osé les appeler les chemises noires) font référence aux soldats nazis…

Un « bon » film d’action mené aux sons celtes, aux références multiples comme 300, Matrix, le Seigneur des Anneaux, Hamlet, Robin des Bois, Game of Throne, The Revenant avec un plaisant Jude Law qui surnage dans ces eaux, de nombreux seconds rôles même à y apercevoir le bon pote David Beckman, qui n’a plus rien à voir avec le mythe arthurien ou revu et corrigé par Tolkien en 2017.



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